À propos
Biographie d’Anthony Auzy
Né à Limoges en 1995, Anthony Auzy avoue une faiblesse pour le genre fantastique. Il a pourtant suivi des études dans la biologie, puis le cinéma et l'audiovisuel en general. Ce parcours atypique, très riche sur le plan professionnel, ne l'a jamais éloigné de ses besoins impérieux de faire frissonner ses lecteurs avec des contes, poèmes et nouvelles horrifiques. Auteur de l'ouvrage d'anthologie ERRANCES SOLITAIRES paru chez Les Éditions du Panthéon et comportant dix de ses récits, il a aussi participé au recueil Légendes Urbaines, paru chez erminbooks, comportant son récit "La pleureuse". Un autre recueil de nouvelles paru chez les Éditions Kelash et également appelé Légendes Urbaines contient l'une de ses plus terrifiantes histoires, intitulée "Teke Teke". Entre noirs secrets et détails sanglants, il instille le doute et invite l'horreur dans notre quotidien. De quoi ravir les lecteurs aimant se faire peur...
Interview Bibliolivre - 2023 :
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Pouvez-vous vous présenter à vos lecteurs et futurs lecteurs ?
Je suis Anthony Auzy, ce qui est à la fois mon nom d’usage et mon nom de plume. Je suis l’auteur d’« Errances Solitaires », une anthologie fantastique comportant dix de mes nouvelles. J’ai aussi participé à l’ouvrage « Légendes Urbaines », paru chez erminbooks et comportant ma nouvelle « La pleureuse » parmi d’autres récits écrits par des auteurs différents. Je suis de Limoges, où j’ai effectué une partie de mes études (scientifiques). L’autre partie, tournée vers le cinéma, s’est faite à Nice. Après environ quatre années très riches sur le plan professionnel dans l’audiovisuel, j’ai ressenti les besoins impérieux de renouer avec mon amour pour la lecture et l’écriture. Fidèle à mon intérêt pour le genre fantastique et l’épouvante, qui déjà très présents dans mes créations vidéo et mes scenarii, je me suis mis à rédiger poèmes et nouvelles horrifiques pour le plaisir. Et un beau jour, j’ai décidé de proposer certains de mes écrits à une maison d’édition.
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Pourquoi un tel attrait pour le fantastique et l’horreur ?
Cela a commencé très tôt dans ma vie. Mes parents étaient peu regardant sur les films sur lesquels je pouvais tomber, et j’ai vite développé un intérêt pour le cinéma d’horreur en parallèle avec ma passion pour la paléontologie. J’avais l’impression qu’un vaste monde caché se révélait à moi. Je me suis intéressé aux livres, films et jeux vidéo effrayants, de tous pays et époques, devenant un vrai collectionneur de bizarreries obscures et méconnues. Slashers, gialli italiens, films de fantômes asiatiques,…
C’est une véritable exploration vers des contrées inconnues, et j’adore ça. J’aime m’aventurer vers le dissimulé, dénicher l’étrange et comprendre comment la peur naît en nous. Pourquoi et comment tel livre, film, musque ou jeu vidéo nous effraie ? Explorer ces mécanismes est à la fois amusant et intéressant. L’idée d’imaginer un monde sous-jacent, caché dans les interstices du nôtre et dont des signes fugitifs transparaissent parfois dans notre réalité quotidienne, me séduit.
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Vos écrits comprennent presque toujours des monstres…pourquoi ?
J’aime les monstres ! Les zombies, les vampires, les revenantes aux cheveux longs dans les yurei eiga (films de spectres japonais), les petites bêtes grouillantes et les grosses bêtes égarées dans des mégalopoles. Bref, j’aime les créatures étranges qui dérangent. Déjà petit, je me sentais comme proche d’elles, un peu en-dehors des normes sociales. J’ai la conviction que la figure du monstre révèle toujours quelque chose sur notre monde. Il est souvent porteur d’une réflexion de son créateur, sur la société ou autre.
Il reflète une angoisse sociale, il personnifie un regard sur le monde. Telle la créature de Mary Shelley, le monstre regarde son créateur et, par sa seule existence, demande : « Pourquoi m’as-tu mis au monde ? ». Prenons le fantôme, par exemple. Les histoires de revenants sont à mon sens toujours tristes. Un fantôme est un mauvais souvenir personnifié, une tragédie flottante qui nous hante. Un moment douloureux bloqué à jamais et condamné à errer dans cet état statique.
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Pourquoi des nouvelles ? Peut-on espérer lire un de vos romans à l’avenir ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je n’écris pas de nouvelles dans le but précis de m’entraîner avant de me lancer dans un roman. En réalité, j’aime réellement l’exercice de la nouvelle. C’est un format qui me plaît, à lire et à créer. J’aime les histoires courtes et les anthologies ; et je trouve que l’horreur s’y prête tout particulièrement. Ce doit être l’influence de certaines séries que je regardais il y a quelques années, comme Les Contes de la Crypte ou Masters of Horror ; ou encore, plus anciennement, Chair de Poule. J’écris aussi des poèmes.
Je continue d’écrire et je n’exclue pas de rédiger un jour un roman dans l’optique de le faire publier, mais ce n’est pas prévu pour l’instant. Mes prochaines histoires à paraître, s’il y en a, seront encore des nouvelles. Je remercie mes lecteurs friands de frissons d’être au rendez-vous. J’espère que mes premiers écrits vous ont plu et j’ai hâte de vous faire à nouveau explorer les angoisses qui nous habitent tous…